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La pièce
Sur scène, cinq figures condensent les voix de centaines de vétérans et vétéranes, de militaires et de leurs proches : cinq lignes de vie comme autant d’histoires témoignant du quotidien de ces gens, affectés de différentes manières par les blessures de stress opérationnelles et le syndrome de stress post traumatique.

Les crédits
Direction artistique : Angèle Séguin
Distribution
L’AUMÔNIER | Aumônier des Forces armées et vétéran Sylvain Massé
LA MILITAIRE | Femme de la Force régulière et vétérane Emmanuelle Laroche
LE RÉGULIER | Homme de la Force régulière Sébastien Rajotte
LE RÉSERVISTE | Homme de la Force de la réserve et vétéran Étienne D’Anjou
LA CONJOINTE | Elle porte aussi la parole des proches Ann-Catherine Choquette et Catherine Hughes
Co-autrices : Angèle Séguin et Amélie Bergeron
Conseiller dramaturgique : Paul Lefebvre
Mise en scène : Amélie Bergeron
Assistance à la mise en scène : Rose-Lilas Bastien-Turgeon
Conception lumières : Andréanne Deschênes
Conception costume : Sébastien Dionne
Conception musique : Maxime Racicot
Direction de production : Andrée-Anne Pellerin
Direction technique : Patrice Daigneault
Médiation culturelle et conception affiche : Frédérique Giguère
Agente de développement : Rachel Denis-Morin
Agente aux communications : Mégane Lortie
Responsable des relations médias : Marie-Anne O’Reilly
Déclinaison des visuels : Strass
Le Projet Monarques, en résumé de 2017 à 2023

Ecriture et laboratoires
Origine
Mise en place du projet et partenariat
Lancement du projet et création du Comité de pilotage
Préparation des ateliers d'écriture bilingue, Réseautage et Création du Comité ambassadeurs
Ateliers d’écriture pancanadien et Condensation
Production et premier spectacle (8 novembre)
Aperçu des événements de 2022
Les personnes dernières le projet

Les co porte-paroles
L’ex-ministre Marie Malavoy, et le Brigadier-Général (Ret) Richard Giguère, se joignent à nous à titre de co porte-paroles du Projet Monarques. La notoriété qui leur est accordée dans leurs milieux respectifs, en plus des grandes qualités humaines qui les définissent, serviront certainement à mieux faire connaitre et comprendre l’enjeu fragile et complexe de la santé mentale, ainsi que le rôle que les arts peuvent jouer dans l’ouverture d’un dialogue entre les mondes civil et militaire.

La vie comporte son lot de blessures. Chacune, chacun porte les siennes. Parfois les cicatrices se sont effacées avec le temps. Parfois elles sont encore bien visibles à l’œil nu. Parfois encore elles prennent toute la place dans le regard que l’on porte sur soi-même. Elles finissent par brouiller la vue et empêcher de vivre. On peut alors rester cantonné dans la douleur. Si personne autour de soi ne la comprend vraiment, ce cantonnement devient une prison. Mais si on peut la partager avec d’autres, ouvrir une brèche dans cette douleur, alors elle peut devenir le terreau d’une nouvelle vie.
Marie Malavoy
Ex Ministre, membre du Comité femmes
et politique

« Tu es bon dans les sports mais tes résultats scolaires laissent à désirer, tu manques de discipline, tu n’as pas trop de buts dans la vie, va donc au centre de recrutement de l’armée, ils sauront te remettre dans le droit chemin, de plus, il y a plein d’avantages ». Dans ma jeunesse, on entendait parfois ce genre de commentaire...

Richard Giguère
Ex Général des Forces armées canadiennes
Monarques est un projet de théâtre bilingue, à l’échelle canadienne, du Théâtre des Petites Lanternes, qui donne une voix à des vétéran.e.s, à des familles de militaires et à leurs proches à propos de leurs blessures liées au stress opérationnel et post-traumatique, de leur marginalisation et des innombrables répercussions sur eux-mêmes, sur leur entourage et auprès de la collectivité.






À propos
Les Monarques sont les seuls papillons à parcourir jusqu’à 5000 kilomètres lors de migrations massives nécessaires durant lesquels aura lieu la naissance des générations suivantes. Ce long voyage, essentiel à leur survie, les soumettra à des conditions météorologiques rudes dont plusieurs ne survivront pas.
C’est ce parcours éprouvant et transformateur duquel plusieurs ne reviendront jamais qui a inspiré le titre du Projet Monarques. Un chemin dont les impacts sont invisibles à nos yeux pour symboliser l’histoire d’hommes et de femmes militaires qui, au retour d’un voyage renfermant des expériences indicibles, vivent des traumatismes insaisissables et empruntent diverses voies pour trouver l’accalmie et tenter de mettre fin à ce qui peut devenir insoutenable.
Et nous, nous les côtoyons souvent avec distance, sans savoir.
L'origine
du projet

Le Théâtre des Petites Lanternes (TPL) met en scène des créations qui portent sur des sujets sensibles, complexes et actuels que nous souhaitons traiter dans l’espace public afin d’ouvrir le dialogue.
Ce fut un bref courriel de Gilles Viger du Comité des Vétérans des Cantons de l’Est qui nous interpella sur le sujet. Puis, une première rencontre avec lui et Robert Groulx, le président du Comité, en 2017 : leurs propos intimes et évocateurs nous ont fortement bousculés et rapidement confrontés à nos préjugés et à notre perception de cette partie de la population. Jamais nous n’avions pensé créer une œuvre autour des enjeux liés au stress post-opérationnel. Nous nous sommes retrouvés devant un conflit de valeurs, entre l’humain qui s’isole et qui souffre, et notre rejet de la guerre, voire même du soldat.
« Si vous n’avez jamais porté les bottes, vous ne pouvez pas savoir ce que ça fait. »

Face à cet enjeu si délicat et complexe qui suscite une multitude d’émotions, que pouvions-nous entreprendre en tant que théâtre?
Devant ce drame humain, il ne s’agissait pas pour nous de donner une opinion sur la pertinence de la guerre ou de l’armée, mais de faire en sorte que notre travail artistique puisse aider à «décadenasser» la parole de celles et ceux qui n’osent pas dire. Nous avons donc choisi de partir d’une parole intime – la leur – pour créer une œuvre sensible permettant de nous attarder à ce qui nous rassemble.
Le processus
de création
Pour nous permettre de créer sur des sujets aussi complexes que celui de Monarques et d’y incarner pleinement notre mission et nos valeurs, Angèle Séguin, co-autrice et directrice du Théâtre des Petites Lanternes a développé avec l'organisation un processus de création singulier et inclusif d’une participation citoyenne : la Grande Cueillette des Mots (GCM).
C’est ainsi qu’avec la GCM, des œuvres intimes et engagées ont émergé un peu partout sur la planète et ont reçu plusieurs prix et reconnaissances. C’est cette démarche de création, qui se prête à tous égards à la complexité du sujet, que nous avons privilégiée pour Monarques.

La force
du nombre
Pour réaliser un projet d’une telle envergure et d’une si grande sensibilité, Angèle Séguin, notre directrice artistique au TPL, s’entoure d’équipes chevronnées : un Comité de pilotage, une équipe artistique, une équipe de réseautage en lien avec la collectivité, une équipe de documentation, une équipe de recherche ainsi que l’équipe travaillant quotidiennement au TPL.
